Dieschbourg et Turmes évitent le dialogue avec les habitants de Burden !

(Foto: gouvernement.lu / Luc Deflorenne)

Dans le cadre de la question parlementaire (N°2590) du 27.07.2020 en relation avec le projet d’éolienne prévue près de Burden, les deux députés André Bauler et Gusty Graas (DP) ont posé au ministre de l’Énergie Claude Turmes et à la ministre de l’Environnement Carole Dieschbourg la question suivante :

« Monsieur et Madame les ministres sont-ils prêts à entamer un dialogue avec les habitants de Burden et d’Erpeldange-sur-Sûre afin d’aborder, lors d’une prochaine réunion d’informations, un certain nombre de questions et les préoccupations et angoisses de la population ? Si oui, serait-il possible de le faire à la fin de l’été ou au début de l’automne ? »

Malheureusement, les élus n’ont pas répondu à l’attente des citoyens de discuter directement avec eux de leurs appréhensions. Dans la réponse donnée par les deux ministres le 22.09.2020, il est relevé que :

« Le dossier de demande était repassé à l’enquête publique (loi Commodo) à cause d’un vice de forme de la commune. Cela signifie que les citoyens avaient encore une fois la possibilité de revoir les détails du dossier et de faire part de leurs observations. Naturellement, les observations faites lors de la première enquête publique restent toujours valables. Ces observations seront toutes prises en compte avant la prise de la décision Commodo. »

Nous regrettons dans ce contexte qu’au lieu de répondre à la demande de dialogue, les ministres se soient réfugiés derrière l’excuse que les citoyens auraient eu la possibilité de manifester leurs inquiétudes par écrit. Messieurs Bauler et Graas ont pourtant clairement demandé un dialogue, qui se base, par définition, sur des questions et des réponses.

Malheureusement, nos ministres n’ont pas jugé nécessaire de dialoguer.

Nous souhaitons sincèrement que nos ministres reconsidèrent leur position et entament un véritable dialogue.

Le caractère formel et impersonnel des procédures n’exclut pas la rencontre avec le citoyen, mais au contraire, la rend nécessaire.